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Santé / Beauté / Forme

Bye Bye Nits, traitement anti-poux

Mission chez Bye Bye Nits, centre de traitement anti-poux
L’enjeu : créer un réseau et les outils pour le faire vivre
Le résultat : 5 ouvertures de centres de soin en France (2 en propre et 3 en franchise), 4 autres en préparation
L’outil : Exercice de simulations pour déterminer pricing et royalties

Les raisons de la mission

L’exclusivité pour l’utilisation de la machine américaine Airallé aspirant les poux a permis à Bye Bye Nits d’ouvrir deux centres de soin à Paris. « Le marché n’existait en France, et nous ne connaissions pas le monde de la franchise ; mieux valait donc être épaulé », se souvient Arno Bitan, responsable du développement, qui a fait appel à un avocat pour la rédaction du contrat et du DIP, et à David Borgel chez Axe Réseaux pour un soutien à chaque étape de mise en place. « Son avis a aussi compté en matière juridique, car il est toujours intéressant de croiser les sources », précise Arno Bitan. « J’avais une certaine expérience dans les salons de coiffures, donc dans un secteur d’activité proche. Mais il était inutile de se plonger dans l’opérationnel. Ce n’est pas ce qui m’était demandé. Je les ai essentiellement aidés à devenir franchiseurs », relate David Borgel.

 

Les spécificités de la situation

Les facteurs d’incertitude étaient nombreux, à commencer par l’existence ou non du marché en France. « En Espagne ou en Allemagne ces centres de soins sont pléthoriques, mais ici il subsiste dans l’Hexagone un certain tabou concernant les poux. Les gens achètent honteusement les produits en pharmacies et administrent les soins capillaires chez eux, à l’abri des regards. Il n’était donc pas sûr qu’ils se rendent ouvertement dans les centres », résume David Borgel. Le savoir-faire se situe dans l’accueil des enfants – ateliers dessins, jeux, dessins animés… sont de vrais atouts – et dans le suivi du traitement. « En profilage et sourcing de candidats nous sommes donc intervenus en conséquences, recherchant plutôt une femme, chaleureuse, passée par la coiffure pour appréhender de manière fluide les cheveux. Mais les investisseurs en couples, ou ceux qui sont passés par l’esthétique ou l’épilation ont aussi largement leur place », énumère David Borgel. L’autre grande particularité est un système de royalties hybride, variable et fixe, puisque les franchisés doivent aussi reverser une somme au concepteur américain de la machine.

 

Une méthodologie et des outils

De novembre 2016 à avril 2017 la mission a donc consisté à mettre en place les outils pour faire vivre le réseau et les moyens de s’en servir. « Outre l’appui en matière de stratégie de développement ou de juridique par des réunions préparatoires avec les avocats, nous nous sommes occupés de tous les « livrables » : rétroplanning d’ouverture franchisé, bible du savoir-faire & supports de formation, définition de l’extension immobilière et des zones à cibler, profil de candidat à rechercher, jeux de rôle et entretiens avec eux, animation, plan média, plaquettes », affirme le consultant d’Axe Réseaux. En matière de manuel opératoires par exemple, il a construit la trame, les têtes de chapitre, que ses clients ont remplies. Ils ont ensuite structuré ensemble le tout sur le cloud, pour pouvoir intégrer en continu des ajouts et changements.

 

Témoignage

Arno Bitan, responsable du développement chez Bye Bye Nits, souligne :
« Les simulations en amont, permises par les outils de David, nous ont aidés à calculer royalties et droits d’entrée. Beaucoup d’essais et d’aller-retours ont été nécessaires pour ce double système, car chaque franchisé doit aussi reverser des royalties aux Etats-Unis pour l’utilisation de la machine. Il fallait que nous soyons attractifs, et qu’en parallèle tout rentre dans le business plan. Avec des tableaux de calcul et une méthodologie pour les utiliser, il était aisé de construire et déconstruire, de tâtonner pour trouver l’équilibre entre rentabilité des franchisés et rémunération de la tête de réseau. Cette structuration nous donne aujourd’hui une certaine confiance, pour embaucher une développeuse et espérer les 15 magasins sur le territoire national en 2018 ».