19 septembre 2018 eric

Ouvrir sa franchise en restauration

La restauration en franchise, un secteur toujours porteur ?

D’une restauration assise « grand format » (Del Arte, Au Bureau…) aux formats fast-good de centre-ville (Phood, Cojean…), l’intérêt des Français pour la restauration ne se dément pas d’année en année, que ce soit du côté des consommateurs avec 85 milliards d’€ de consommation hors domicile en 2017*, comme du côté des professionnels.

Ainsi, la Franchise n’échappe pas à la règle et ses effets de mode. En France, on est passé de 4 865 à 5 169 (+304) franchisés entre 2015 et 2016**. L’accélération générale du nombre de réseaux depuis les années 2000 a entrainé une pression concurrentielle importante sur le secteur.

Enfin, le marché connait globalement une croissance de +3,2% en 2017*.

Comment reconnaître un concept « viable » ?

Aujourd’hui, posséder une marque, un savoir-faire éprouvé et un concept rentable sont des conditions nécessaires mais plus forcément suffisantes pour se lancer en franchise.

En effet, les changements de consommation des Français et la forte concurrence rebattent les cartes et obligent les restaurateurs à innover pour garantir leur succès : Des produits frais et originaux ; Une ambiance originale ou revisitée ; Un service client chaleureux et efficace ; Un service de commande en ligne ; Des facilités de paiement (m-paiement, application …).

Du côté des franchisés, là-encore les services attendus sont importants en termes de notoriété de la marque et d’e-reputation, de maximisation des marges, de stratégie d’acquisition clients, de visibilité web, de maîtrise des aspects d’hygiène, de solutions pour minimiser la dépendance aux collaborateurs

Les notions de distinctivité et de services n’ont jamais été aussi importantes.

Ouvrir une franchise en restauration, pour qui ?

Le secteur fait sens pour des personnes désireuses de retrouver un sens à leur travail et un contact humain. Si l’apport personnel est un frein pour beaucoup d’enseigne, il est important de bien calculer le BFR nécessaire au démarrage de l’activité afin de ne pas se faire surprendre.

Si la rentabilité finale de certains concepts parait faible par rapport à d’autres secteurs, la revente du fonds de commerce en fin de contrat constitue également un avantage indéniable.

Nicolas fertil


* https://www.lsa-conso.fr/le-poids-economique-de-la-consommation-hors-domicile,294281

**http://www.toute-la-franchise.com/vie-de-la-franchise-A27862-marche-de-la-restauration.html