93%
des franchiseurs ont ouvert au moins un point de vente au cours des 12 derniers mois
Vous avez besoin de financer votre lancement en réseau, ou bien son développement en France voire à l’étranger ?
Leader du conseil auprès des réseaux du commerce organisé indépendant, le cabinet Axe Réseaux a accompagné plus de 300 clients de tous secteurs, à toute étape de leur cycle de vie.
Nos équipes connaissent en profondeur les problématiques de croissance et de financement des enseignes.
Cette page vous en présente les enjeux et vous offre un panorama de l’ensemble des solutions à la disposition des réseaux.
Si l’autofinancement est un levier classique, comme pour n’importe quelle entreprise, il trouve rapidement ses limites. D’ailleurs, il serait illusoire de vouloir créer et développer un réseau sur la seule base des droits d’entrée des franchisés. Et quant aux redevances, elles ont pour contrepartie des prestations contractuelles au coût de production plutôt serré.
Il peut donc être intéressant d’avoir recours à un financement externe, dans la mesure d’un endettement raisonné, pour ne pas avoir à ralentir le développement de son réseau, ni briser la dynamique intrinsèque du modèle de la franchise. Surtout que les leviers de financements à la disposition de l’entreprise sont nombreux.
Une grande diversité de besoins d’investissements :
C’est la première source de financement, la plus immédiate et facile à obtenir pour booster votre apport personnel en phase de création. Vos proches, ceux qui vous aiment et vous soutiennent, ne rechigneront pas à vous donner un coup de pouce, certes sur des montants plutôt limités. Mais le gros avantage est qu’ils auront le capital patient et n’attendront pas vraiment de ROI, hormis la satisfaction de vous aider et vous voir réussir.
Levier de financement classique s’il en est, c’est souvent aux banques que pense le futur ou jeune franchiseur, mais aussi celui ou celle qui souhaite relancer son activité. Il devra cependant soigner son business plan et ne pas sous-estimer le poids de ses remboursements et intérêts.
La banque va alors passer au crible votre dossier, notamment :
Si les conditions se sont durcies ces derniers temps, des organismes et associations ont
heureusement développé des aides complémentaires.
L’Etat et les collectivités territoriales (notamment régionales) ont mis en place de nombreuses aides pour soutenir la croissance des entreprises. Le franchiseur intéressé peut ainsi contacter le poste avancé que constituent les CCI dans l’obtention des informations nécessaires. Parmi les organismes intervenant en soutien, on peut citer Pôle Emploi, Bpifrance et l’Agence pour la Création d’Entreprise (ACPE)…
Souvent cité pour les franchisés, ce levier communautaire est aussi utile aux enseignes en lancement. Il peut venir suppléer le manque d’apport personnel ou de fonds propres des dirigeants en vue d’obtenir leur concours bancaire complet.
Que l’on parle de crowdfunding (equity) ou de crowdlending (prêt), il est délicat de compter sur ce type de financement pour l’intégralité du ticket d’un franchiseur en développement, pour des raisons pratiques et du fait d’une dilution excessive de son capital. En outre, il n’offre aucune garantie de collecter 100% du besoin.
Pour en savoir plus sur ce modèle, fait pour s’entendre avec la franchise, lisez notre article.
Pour accélérer son développement, le franchiseur peut embarquer un ou plusieurs investisseurs pour apporter du capital en minoritaire. En contrepartie, il accordera à ses nouveaux associés des parts sociales ou des actions, selon la forme juridique de l’entreprise.
Ce mode de financement conviendra aux franchiseurs ayant un projet d’envergure, pour lequel les aides publiques et les concours bancaires montrent leurs limites. Mais aussi aux réseaux les mieux accompagnés, tant les levées ne réussissent pas à tous les coups, ou ne procurent pas toujours le montant espéré, là encore.
Attention à l’ouverture de votre capital à un fonds d’investissement, car tout le monde n’a pas les qualités ou la culture professionnelle pour travailler ainsi, ni l’aptitude à suivre la roadmap opérationnelle qu’il proposera avant sa sortie et le niveau de rentabilité qu’il va exiger.
D’une manière générale, la levée de fonds reste de plus en plus plébiscitée par les enseignes. Dans l’actualité plus ou moins récente, on peut citer : DOMetVIE, Monsieur Albert, Sezame, Bellman (récemment franchisé), ou encore Not So Dark. Le site de Franchise Bank, opérateur spécialisé, indique également de nombreuses références.
Il en va de même de l’adossement à un fonds d’investissement. Citons le cas de Fitness Park ou de Les Vacances Camping Paradis… Quand ce n’est pas un rachat pur et simple comme celui de Quick par le fonds HIG Capital à Groupe Bertrand en 2021.
Des enseignes font le choix de se faire reprendre par de grands groupes pour pérenniser leur aventure, ou simplement lorsque les fondateurs souhaitent réaliser leur investissement.
Il peut s’agir d’un gros concurrent, comme Beauty Success, qui a racheté le réseau Citron Vert, ou d’un groupe offrant des synergies particulières, par exemple médiatiques – avec le rachat par M6 de la majorité du capital de Stéphane Plaza Immobilier.
La mise en bourse est une option prestigieuse mais complexe, qui repose sur la remise d’un dossier très formalisé et expose à de nombreuses responsabilités. Il peut avoir du sens même pour un réseau de taille moyenne, dès lors qu’il choisit le bon segment de cotation et est bien accompagné.
Cependant peu de ces enseignes ont, comme Poulaillon, Ecomiam ou l’Automobilière, fait ce choix,.
Devenir franchiseur est une décision stratégique, qui ne peut se prendre sans la réalisation d’une étude préalable. Elle nécessite l’établissement d’un business plan, d’un planning de mise en œuvre précisant les actions, les ressources et les budgets pour l’organisation du futur réseau de partenaires.
On peut estimer le budget global d’un franchisage à environ 120K€ sur une période de deux ans, selon la moyenne de nos clients. Un chiffre corroboré par différentes études, avec un élément intéressant : le cout de mise en franchise d’une enseigne correspond souvent à l’investissement dans un nouveau point de vente !
Cette « ingénierie réseau » doit être financée à part. Les droits d’entrée venant la rémunérer plus directement n’interviennent pas tout de suite, et sa rentabilisation ne se fait qu’après une masse critique de recrutement.
Dans cette enveloppe, on retrouve de nombreux postes budgétaires pour l’entreprise :
Thématiques | Postes |
Conseil et réalisation des supports juridiques et métier |
|
Supports marketing |
|
Communication / promotion |
|
Ressources internes |
|
Les sources de revenu de la franchise (droit d’entrée, redevances, marge sur production,…) intervenant tardivement, le financement externe de ce projet s’impose.
Il faut donc bien considérer en amont les investissements nécessaires en temps et budget… et se faire aider par des experts pour bien comprendre ce nouveau métier de franchiseur et les facteurs clés de succès.
Nous vous conseillons en particulier de vous faire accompagner par un expert-comptable pour travailler votre prévisionnel de financement.
Les leviers mobilisés
De notre expérience, le financement d’un projet de mise en réseau peut s’appuyer sur :
Le franchiseur a besoin de supporter le fonctionnement et la gestion courante de son entreprise et de son réseau. Concrètement, cela couvre les postes suivants :
Ces 3 besoins transverses devenus critiques pour les enseignes en franchise :
1/ Booster votre croissance organique
Au-delà de l’exploitation courante, le réseau a besoin de financer son développement endogène :
Selon votre ambition, différents leviers sont disponibles, du plus modeste au plus engageant et dont certains étaient déjà mobilisables au lancement de votre réseau : love money, equity crowdfunding, fonds de capital développement, compte courant d’associés, augmentation de capital et instruments financiers, adossement industriel et IPO.
2/ Appuyer votre croissance externe
Après avoir atteint un premier plateau de maturité, un réseau peut avoir envie d’avaler un concurrent, surtout si son maillage est complémentaire.
Ici, les schémas de financement pour les réseaux sont similaires à ceux adoptés par les organisations intégrées – banques, fonds d’investissement et échange d’actions principalement.
Savoir se poser les bonnes questions :
Nous recommandons toutefois aux franchiseurs désireux de se lancer d’avoir réponse aux
questions suivantes:
Une fois son maillage domestique mature, le réseau doit souvent poursuivre son développement à l’international. Et il commence généralement par les pays limitrophes ou proches (Europe continentale, pays du Maghreb, par exemple).
Si l’ouverture de succursales et de franchises directes peut s’envisager pour les pays mitoyens, la joint-venture ou la master franchise s’imposeront à mesure de l’éloignement géographique.
Pour ces 3 cas, un long processus de réflexion alimenté d’études préalables est nécessaire. Ces dernières :
Dans le cas d’une joint-venture ou d’une master franchise, il faut généralement un bon apport personnel pour financer l’ouverture d’une unité pilote, qui permettra de tester le marché avant un déploiement du concept. Et dans le cas de la master, il faut engager des frais pour recruter le master franchisé et mettre à jour la documentation, selon les termes négociés au contrat.
L’ensemble de ces coûts est rarement supportable sur fonds propres, et les leviers financiers d’envergure précités peuvent jouer (concours bancaires, levée de fonds, introduction en bourse..). En particulier, s’adosser à un industriel du secteur déjà présent dans des pays ciblés aide grandement.
Enfin, s’agissant de financer le développement du parc implanté à l’international, les modalités seront variables selon le pays, les dispositions du pacte d’associé ou du contrat de master franchise. Mais l’effort de financement sera majoritairement porté par le ou les partenaires locaux.
1. Quelles sont les ressources financières d’un réseau ?
2. Pourquoi chercher à financer son réseau ?
3. Quels sont les besoins / postes à financer ?
4. Les besoins de financement évoluent-ils dans le temps pour le réseau ?
5. Quels sont les partenaires du réseau dans son financement ?
SOMMAIRE Le profil du Directeur de réseau franchise Les missions du Directeur de réseau Le…
L’objectif des centrales d’achat et de référencement est commun, il s’agit d’obtenir des conditions d’achat…
L’animation est indispensable pour assurer l’homogénéité, la performance et la sérénité d’un réseau de franchise.…
Le lancement en franchise nécessite un certain nombre de règles auxquelles le secteur de la restauration n’échappe pas.
Nombreux sont les fantasmes autour du coût de la création et du développement d’un réseau en franchise.
La définition d’une zone contractuelle est un élément déterminant dans la réussite commerciale du franchisé et dans la pérennisation des relations avec son franchiseur.
Comme toute bonne conquête il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va ! Sans stratégie de recrutement bien ficelée point de résultats probants.
La révolution numérique est entrée dans les mœurs impactant significativement la vie des entreprises : de nouveaux métiers, de nouveaux outils et de nouvelles perspectives managériales.
Le manuel opératoire, appelé également « manuel opérationnel » ou « Bible du savoir-faire » constitue l’ensemble des outils, procédures et documents d’information que va transmettre le franchiseur à son franchisé. Voici cinq conseils pour mener à bien ce travail de formalisation.
Animer un réseau de franchise est un jeu d’équilibriste pour chaque franchiseur.